« Ils vont nous faire payer l’air que l’on respire ! »

, par Dominique Bonadei

Entendu en réunion à l’UD à propos de la taxe carbone

Des crevettes effectuent des milliers de kilomètres pour être décortiquées et revenir à leur point de départ, même chose pour le matériel informatique réformé, tout cela pour chercher une main-d’œuvre bon marché.

Au-delà de la surexploitation des travailleurs n’y a-t-il pas un coût écologique et énergétique ?

Cependant, puisqu’il faut bien protéger la planète, les locataires devront participer au coût des travaux d’amélioration des logements en matière de consommation d’énergie, ce qui constitue un renversement considérable des rapports entre locataires et propriétaires, et les propriétaires de matériels anciens (véhicules, etc.) devront s’acquitter de taxes au motif qu’ils seraient des pollueurs dans la mesure où ils n’ont pas les moyens d’acquérir des matériels plus récents et moins polluants.

L’écologie a bon dos, il s’agit toujours de faire payer les plus pauvres. Aujourd’hui on taxe leur consommation énergétique, à quand la taxation de l’air que l’on respire ?